3. Surveiller l'humidité :
En plus du dioxygène, l’eau est indispensable à la survie et à la bonne activité des décomposeurs. Trop d’eau empêche l’aération en diminuant la quantité d’air disponible et favorise les mauvaises odeurs, tandis qu’un manque d’eau ralentit le processus.
Le test de l’éponge permet de savoir si son compost a un bon taux d’humidité. Pour cela, on prend une poignée de compost dans la main que l’on referme en serrant. En ré-ouvrant la main, si le compost garde sa forme en se détachant progressivement, avec seulement quelques gouttes qui perlent, l’humidité est bonne. S’il reste en bloc et que de l’eau coule, le compost est trop humide. Enfin, s’il n’agglomère pas du tout et qu’aucune goutte ne coule, il est trop sec.
Un bon mélange des matières contribue au maintien d’un taux d’humidité. Si le compost est trop sec, on l’humidifie, par l’ajout de matières vertes ou un arrosage en pluie fine. On peut aussi en amont faire tremper les matières brunes très sèches dans un bac. S’il est trop humide, on l’assèche avec des matières brunes.
Pour un compost riche en minéraux, on le maintient humide jusqu’à son utilisation.