Pourquoi se tourner vers la bioculture ?

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Le bio français est un véritable cheval de course. Après des débuts laborieux, c’est désormais le deuxième marché européen derrière l’Allemagne, et le troisième mondial. Evalué à 13Md€ en 2021, le bio tire son épingle du jeu et sa consommation double quasiment tous les cinq ans. D’où vient cet engouement ? Pourquoi et comment adopter une culture plus biologique ?

Raisonnée, bio, éco-responsable : quelles sont les différences ?

On distingue 4 principaux types de cultures :

- Conventionnelles : ce sont les cultures dites « standards », qui se conforment à la réglementation en vigueur.

- Raisonnées : c’est le premier niveau d’intégration de la préservation de l’environnement. Les pesticides et engrais chimiques de synthèse ne sont pas exclus, mais utilisés avec parcimonie, en fonction des besoins de la terre et des cultures.

- Biologiques : l’environnement est au cœur de la culture, aucuns pesticides ni engrais chimiques de synthèse ne sont utilisés.

- Eco-responsables : au-delà des considérations environnementales, d’autres enjeux sont intégrés, tels qu’humains ou économiques, dans une vision globale durable.

Quelles sont les raisons d’aller vers une culture plus bio ?

Les motivations sont diverses, et pourtant similaires tant du point de vue du professionnel que du particulier. La préservation de la santé et de l’environnement sont les principales raisons évoquées.

Vient ensuite le goût meilleur des produits alimentaires, quasiment à égalité avec la volonté des particuliers de soutenir les professionnels dans leur activité, que l’on retrouve retranscrit de l’autre côté chez les pros par une envie de se tourner vers un modèle économique qui leur est plus bénéfique.

Enfin, les valeurs autour du bio sont également fédératrices pour les deux parties, notamment la condition animale.

Au final, le désengagement pour le bio est marginal : seuls 9% des consommateurs ne choisissent pas ce mode de consommation, et 16% des professionnels se tournent vers le bio pour des raisons qui ne leur sont pas propres – à la demande de leurs clients, fournisseurs, voire de l’Etat, ou bien en réaction ou anticipation à une crise.

Par où commencer pour amorcer le virage vers le bio ?

Qui dit bio, dit absence de pesticides et de substances chimiques. C’est donc un des axes à considérer en premier lieu. Fini le désherbage chimique, on passe au thermique ! Ce type de désherbeur produit une chaleur minimale de 600°C. En exposant les végétaux à traiter pendant une à deux secondes, on génère un choc thermique qui cible directement les cellules. Ceux-ci vont se dessécher totalement jusqu’à la racine en trois jours environ, sans impact ni brûlure sur la végétation environnante.

Une culture plus biologique, c’est aussi une culture respectueuse de l’écosystème qui vit dans les terres. Le bioculteur, parfois appelée grelinette, est l'outil essentiel pour aérer et ameublir la terre sans nuire aux micro-organismes présents dans le sol. Confortable d’utilisation, sa structure de manche en V permet une répartition efficace de l’effort et préserve le dos qui reste droit pendant l’utilisation.

Le bioculteur a un usage polyvalent. On l’utilise pour bêcher sans retourner la terre (en remplacement du labour), mais aussi pour casser des mottes de terre, séparer les racines des mauvaises herbes et apporter les minéraux nécessaires aux plantes vers leurs racines. Après son passage, le sol est aéré et les vers, champignons et autres organismes nécessaires à la bonne santé des sols sont préservés.

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